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Ce livre met à jour et analyse un phénomène méconnu par la science juridique : la décriture du droit. Il s’agit de l’activité par laquelle les juristes, pensant décrire le droit, le transforment sans le vouloir : rédigeant des textes pour les besoins de leurs tâches quotidiennes (enseignement, consultation, plaidoirie, jugement, rédaction de contrats, etc.), ils réalisent continûment l’ordre juridique dans leur écriture.
Ainsi, l’ouvrage s’intéresse à la manière dont la communauté juridique, par l’action inconsciente de chacun de ses membres, participe silencieusement à l’existence du droit. Une telle enquête, menée sur les décombres de la modernité juridique, montre ce que celle-ci dissimule encore : le droit est irréductible à ses sources formelles, comme la loi ou la jurisprudence ; son application ne saurait se résumer à une simple recherche de sens des règles.
La décriture du droit apparaît finalement comme un fait politique qui appelle une réflexion sur la responsabilité morale de chacun des juristes : une réflexion sur une éthique dans l’écriture du droit.
L’analyse est conduite selon une méthode d’étude du droit reposant sur un dialogue avec des textes non juridiques. Des textes qui, ainsi, enrichissent, élargissent et parfois subvertissent l’horizon habituel des théories en la matière.
Cet ouvrage est un essai consacré à l'exposition et à la théorisation d'un phénomène juridique nouveau. Il s'agit en substance d'analyser comment l'écriture nécessaire à la description du droit positif déforme celui-ci. Dans cet ouvrage, il est soutenu plus techniquement que la production, par l'ensemble des juristes, des textes décrivant le droit constitue un phénomène juridique irréductible aux notions de "coutume", "doctrine", "jurisprudence" ou aux théories de l'"interprétation". C'est ce phénomène (supposant d'écrire afin de décrire le droit), ainsi que la théorie que les auteurs en proposent, que ces derniers nomment la décriture du droit en forgeant un néologisme.
Les auteurs ont éprouvé leur hypothèse et leur méthode de travail à plusieurs reprises, depuis 2013, au cours de conférences et de présentations à des colloques, notamment en France, au Canada et au Brésil.
Le projet de recherche a fait l'objet d'une subvention de la part du Conseil canadien de la recherche en sciences humaines.